Partager sa voiture, une alternative économique et écologique

Alors qu’ils ont grandement été impactés par la crise sanitaire, les services d’autopartage et de covoiturage courte distance se relancent. Ils retrouvent leur raison d’exister dans les zones urbaines denses et périurbaines. Ces services permettent notamment de réduire les émissions de gaz à effet de serre en limitant l’utilisation des voitures individuelles.

Louer une voiture pour faire un pas en faveur de l’écologie

Les villes concernées par la vignette Crit’Air lors des épisodes de pollutions sont de plus en plus nombreuses. L’objectif, de limiter la circulation des véhicules les plus polluants, entraîne également de gros bouchons dus aux contrôles de ladite vignette.

Pour éviter cela et inciter les citoyens à laisser leur voiture de côté, les collectivités tendent à développer l’autopartage. À Lyon, par exemple, 100 voitures électriques ou hybrides sont ainsi accessibles en libre-service avec un badge ou une application dédiée. La seule contrainte est de ramener le véhicule à sa station d’origine en fin d’utilisation.

À plusieurs ou en solo, l’idée est clairement d’offrir une flexibilité d’utilisation des véhicules dans des zones où il est généralement complexe de stationner. D’autant plus que tout est compris dans la formule : assurance, entretien ou encore assistance en cas de problème.

Et si l’utilisation de voitures partagées peut s’avérer compliquée dans les zones rurales, covoiturer reste tout à fait réalisable. Il n’est pas rare que les habitants d’une petite commune aillent travailler dans une ville plus importante. C’est là qu’il peut donc être intéressant de pratiquer le covoiturage quotidien, surtout lorsque les transports en commun manquent à l’appel.

Investir dans un véhicule électrique

Aujourd’hui, la transition écologique apparaît de plus en plus importante. Et pour inciter les Français à investir dans un véhicule électrique, l’État propose deux aides financières. Un bonus écologique qui peut grimper jusqu’à 7 000 euros et la prime à la conversion. Cette dernière peut atteindre 5 000 euros. Et si vous souhaitez investir, renseignez-vous auprès de votre commune, certaines proposant des subventions.

Le bonus écologique représente 27 % du prix d’achat TTC et augmenté du coût de location de la batterie le cas échéant. La plupart du temps, cette aide sera directement déduite de la facture par le concessionnaire. Dans le cas contraire, il vous faudra faire la demande auprès de l’Agence de Services et de Paiement.

Cependant, plusieurs conditions doivent être respectées pour obtenir cette aide. Le véhicule électrique neuf doit notamment être acheté ou loué avec option d’achat pour une durée minimale de deux ans. Il doit également être immatriculé en France. À noter que les hybrides rechargeables sont également éligibles au bonus écologique.

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