Voitures à moteur thermique : que vont-elles devenir ?

Comme vous le savez certainement déjà, il est prévu que les voitures à moteur thermique disparaissent petit à petit après 2035. Mais que deviendront-elles exactement ? En tout cas, si une chose est sûre, c’est qu’elles ne finiront pas toutes à la casse…

La fin des voitures à moteur thermique
Image par Hands off my tags! Michael Gaida de Pixabay

Plus de voitures à moteur à combustion après 2035 ?

Oui ! En théorie, c’est ce qui arrivera lorsque le marché de l’automobile aura presque entièrement basculé vers le tout électrique. Effectivement, à la suite de cet évènement, les constructeurs ne produiront plus de voitures à moteur thermique. Quant à celles constituant actuellement notre parc auto, elles seront progressivement interdites de circulation.  

À noter qu’en plus des modèles essence et diesel, les hybrides devraient aussi disparaitre progressivement de nos rues après 2035…

Pourrons-nous toujours circuler avec une voiture à moteur thermique après 2035 ?

Pour l’heure, la réponse reste « oui ». Mais jusqu’à quand ? Difficile à dire. En tout cas, ce qu’il faut garder en tête, c’est que dans les années à venir, les autorités mettront surement tout en œuvre pour bannir tous les véhicules à moteur thermique de nos routes. Peut-être feront-elles preuve de plus de clémence envers les modèles les plus récents, notamment les Euro 6 et 7, mais au final, même ces derniers seront voués à disparaitre.

Bonne nouvelle (ou pas) : nos vieilles voitures ne seront pas toutes détruites !

Vous pensiez que toutes nos vieilles voitures allaient finir à la casse ? Détrompez-vous. Certes, certaines seront effectivement détruites. Toutefois, gageons que beaucoup d’autres seront épargnées pour ensuite être exportées. Effectivement, pourquoi les détruire alors qu’elles pourraient encore servir à d’autres ?

>> A LIRE : Automobiles électriques : Qui sont leurs propriétaires ? Comment sont-elles utilisées et rechargées par ces derniers ?

Après 2035, nous assisterons donc à coup sûr à une exportation de masse. Nos véhicules à moteur thermiques seront envoyés dans les pays pauvres ou en développement. Au sein de ces derniers, où aucune norme n’interdira leur utilisation, ils pourront continuer à circuler (et à polluer) librement.

Sachant cela, une question peut se poser. Le passage à la voiture électrique chez nous aura-t-il vraiment un impact majeur sur la préservation de la planète à l’échelle mondiale ?

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