Conduite sous stupéfiants : quelques points importants à connaître

En France, les forces de l’ordre sanctionnent très sévèrement la conduite sous stupéfiants. Mais savez-vous que recouvre exactement ce terme ? Si vous pensiez qu’il s’agissait uniquement des drogues dites « dures » ou des substances les plus connues, dérompez-vous. En effet, la loi vise en toutes les substances classées comme stupéfiants par le Code de la santé publique. Un très large éventail de drogues ainsi que leurs dérivés sont donc concernés, et même certains médicaments.

Conduite sous stupéfiants

Quelles substances sont considérées comme des stupéfiants ?

Dans le contexte routier, les stupéfiants correspondent principalement aux drogues détectées par les tests salivaires et sanguins. Les plus courantes sont :

  • le cannabis (THC),
  • la cocaïne,
  • le crack,
  • l’héroïne,
  • la morphine (en dehors d’un usage médical justifié),
  • la méthadone,
  • les amphétamines,
  • la méthamphétamine
  • et la MDMA (ecstasy).

Certaines analyses sanguines peuvent aussi être faites pour rechercher d’autres molécules, comme la kétamine ou d’autres dérivés synthétiques.

A noter que lorsque l’on parle de conduite sous stupéfiants, la loi ne fait pas de distinction entre une consommation récente ou ancienne. Par ailleurs, contrairement à l’alcool, ici, pas de seuil légal. Dès lors qu’une trace détectable de stupéfiants est présente dans l’organisme, l’infraction est constituée. Des sanctions pénales et administratives peuvent alors directement s’appliquer.

Pour en savoir plus sur les risques et conséquences d’une conduite sous stupéfiants, vous pouvez vous rendre sur ce site.

Comment se déroulent les tests pour confirmer une conduite sous stupéfiants ?

Les forces de l’ordre vont d’abord utiliser un test salivaire pour identifier les principales familles de drogues. En cas de résultat positif, un examen sanguin sera obligatoire à faire afin de confirmer la présence de stupéfiants et de mesurer précisément les substances détectées.

Bon à savoir : Comme dit précédemment, certains médicaments contenant des opiacés font partie des stupéfiants que recherchent les forces de l’ordre. Toutefois, leur consommation ne sera pas une infraction s’ils sont accompagnés d’une ordonnance valide. Par contre, un usage abusif ou non prescrit restera puni au même titre que celui une drogue illicite.

En outre, si la présence de stupéfiants est confirmée, même en l’absence d’effet manifeste, les sanctions pénales et administratives s’appliqueront. En d’autres termes, nul besoin que vous soyez « défoncé », que vous ayez les yeux rouges, un comportement anormal pour être condamné. La simple présence d’une trace de stupéfiant dans votre organisme suffira.

Pourquoi la loi est-elle si stricte ?

Tout simplement parce que les stupéfiants altèrent fortement la vigilance, la perception, le temps de réaction et la coordination d’un automobiliste. En cas de conduite sous stupéfiants, les risques d’accident augmentent donc de manière drastique.  Pour cette raison, la réglementation française applique une politique de tolérance zéro, et les sanctions peuvent être lourdes selon les circonstances.

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